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« La jeunesse nous occupe et nous préoccupe nuit et jour » - Pacte des solidarités de l'Eure

« La jeunesse nous occupe
et nous préoccupe nuit et jour »

La nécessité d’améliorer l’insertion ou de renforcer la protection de l’enfance demeure au cœur des travaux des Assises des Solidarités. Une journée de travaux lui a été dédiée, ce vendredi 13 mai à Louviers.

Pour mieux aider ceux qui en ont besoin, le Conseil départemental de l’Eure a lancé une grande réflexion collective. Depuis le 4 mars, les Euroises et les Eurois sont invités à participer aux Assises des Solidarités.

« Il faut parler des jeunesses »

Dans une salle du Hub 4.0 pleine, François-Xavier Priollaud, maire de Louviers, et Anne Terlez, vice-présidente ont lancé ce 3e rendez-vous des assises. Cette dernière d’expliquer : « La jeunesse est un marqueur de notre territoire. Pauvreté, santé, accès à l’emploi, confiance en l’avenir, etc. Creusons un peu. Collégiens, lycéens, étudiants, sans formation, monde rural, villes, engagement pour des causes variées et fédératrice, isolement, on le comprend, notre jeunesse est hétérogène aussi faut-il parler des jeunesses. Aujourd’hui, avec ces Assises, nous comptons regarder sans fard nos manques, nos échecs, ce que nous devons améliorer. Ce constat doit nous permettre d’être encore plus vigilants, encore meilleures dans nos approches et dans nos réponses à apporter aux enfants de notre département. »

La responsabilité de l’éducation de l’enfant

Lors de la table ronde, la psychopédagoque et présidente de l’UROPSS, Annette Glowacki expliquait ainsi : « La responsabilité de l’enfance doit être partagée entre les parents et la puissance publique. En effet, la réponse aux problématiques de l’enfance doit aussi être communautaire et sociétale. »

Marie-Paule Martin-Blachais, médecin et auteure du rapport au gouvernement en 2017 Démarche de consensus sur les besoins fondamentaux de l’enfant en protection de l’enfance, poursuivait tout d’abord son propos par un rappel. « L’éducation de l’enfant incombe aux parents, mais en effet la puissance publique détient un droit de regard. Nous devons conserver en tête la Convention internationale des droits de l’enfant. Protection et soin ; éducation et développement, protection, épanouissement de la personnalité et développement des dons, des aptitudes physiques et mentales y sont parfaitement inscrits. Ainsi, nous avons déterminé une carte des besoins fondamentaux : besoin d’estime de soi et de valorisation ; besoin d’expériences et d’exploration du monde ; besoin d’un cadre et de limite ; et besoin d’identité qui tous pointent vers trois métabesoins : besoin affectif, besoin de protection, besoin physiologique et de santé. Nous devons tous travailler à la mise en œuvre du métabesoins. »

Après une table ronde passionnante s’en sont suivis des débats avec la salle. Cette 3e journée des Assises des solidarités ont ainsi permis de riches échanges entre les acteurs de l’enfance.